Le Mandrill (Mandrillus sphinx)
- Lucie Mchs
- 9 avr. 2020
- 2 min de lecture
Pour que vous puissiez vous familiariser un peu plus avec les espèces de nos sujets d’études, voici de courtes présentations de celles-ci.
Lucie étudie le mandrill, une espèce de primate faisant partie des Cercopithecidae. Il a un pelage brun-vert chiné, une barbe pointue orange, une calotte crêtée et une face ventrale blanche terne. Les mâles ont la face nue et un postérieur coloré de bleu, blanc et rouge.

Ils sont omnivores, avec une préférence pour les fruits. Sur l’année, les mandrills peuvent se déplacer sur une zone de 50 km2. Ils cherchent activement leur nourriture en petits sous-groupes et finissent par épuiser les ressources d’une zone plus ou moins rapidement. Ils vivent dans des groupes de 15 à 250 individus et suivent une hiérarchie stable. On les retrouve dans les forêts primaires humides du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Cameroun et de la République Démocratique du Congo. Primates semi-terrestres, ils dorment dans les arbres et se déplacent au sol.
Diverses menaces pèsent sur cette espèce, telles que la destruction des forêts mais surtout le braconnage pour sa viande. Il est ainsi classé vulnérable par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, inscrit en Annexe I de la CITES et Classe B sur la Convention Africaine.

Le CIRMF comporte 122 d’individus, répartis dans 3 enclos, dont 55 mâles et 67 femelles, respectivement avec 36 individus (17 mâles et 19 femelles) en Enclos 1, 65 individus (27 mâles et 38 femelles) en Enclos 2 et 21 individus (11 mâles et 10 femelles) en Enclos 3. Les noms des mandrills sont attribués en fonction de la matriligne. Par exemple, le mandrill 17A10 est le 10ème fils de la femelle 17A elle-même la première fille de 17 !

Le but de mon étude est de réviser l’organisation sociale de la colonie, de déterminer si le statut hiérarchique de la mère est conservé suivant sa descendance, et d’établir le lien entre statut hiérarchique et succès reproducteur de la femelle mandrill. Ainsi, différents protocoles comportementaux et statistiques vont être mis en place.
Vous retrouverez l’espèce de Camille, les Cercopithèques à queue de soleil, dans un prochain post.
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